Alors que je m'ennuyais, je me posais une question, qu'on pourrait, au prime abord, trouver désuète. Mais comme j'aime me prendre la tête, j'y ai réfléchis.
Au fond, sommes-nous des animaux? Oui, nous, le pseudos adultes, les post-ado, les gamins qui se prennent pour des grands; bref, notre génération qui ne sait pas profiter ou qui profite trop de tout et n'importe quoi; est-ce que cette décennie se comporte-t-elle comme un animal malgré elle?
Dans nos comportements, et même nos sentiments, notre instinct animal a bel et bien l'air de dominer notre part civilisée. Si non, comment expliquer de telles passions irréfléchies, puis, suivent les déceptions, la haine, la vengeance, la méchanceté; des ressentiments aux instincts bien peu humains et raisonnables.
L'amour n'est plus considéré tel qu'il le devrait, mais devient une orgie de sexe et de sentiments confus et contradictoires; on s'aime, on se trompe, on se déchire, on se hait, on s'aime, on se déchire... Le cercle vicieux de cette génération désenchantée qui ne croit plus à rien.
Même l'amitié, que l'on croyait intouchable face à aussi peut d'Humanité, est une des valeurs qui est la plus atteinte; entre amis désormais, on ne fait plus que se confier, faire confiance, bavasser ou rire (voire même ces notions sont devenues obsolètes), mais on s'embrasse, avec la langue, on baise, avec ou plusieurs amis (plus on est fou plus on rit), on se comporte comme de vrais amants (quand on a pas encore baisé), on fait semblant d'aimer, d'écouter, on fait cocu (quand on a baisé), on ment, on trompe la confiance de l'autre (s'il y en avait une), on crache sur eux, on les rabaisse, on se bat, on insulte, on trahit, on pardonne des fois, on fait pleurer... Bref, tout ce qui n'est, normalement, pas toléré dans le simple domaine de l'amitié, la vraie. On emploie un comportement de véritable animal dans des situations où les sentiments devraient prédominer.
Même dans ce monde sociabilisé, civilisé, tabou-isé, ce type de comportement semble avoir été accepté voire toléré.
Notre génération s'est animalisée pour mieux faire semblant de ne pas être touchée par le monde qui l'entoure et tout ce qui peut l'ébranler; car, tout le monde le sait, les animaux n'ont pas de sentiments.
Mercredi 20 Mai 2009.
Au fond, sommes-nous des animaux? Oui, nous, le pseudos adultes, les post-ado, les gamins qui se prennent pour des grands; bref, notre génération qui ne sait pas profiter ou qui profite trop de tout et n'importe quoi; est-ce que cette décennie se comporte-t-elle comme un animal malgré elle?
Dans nos comportements, et même nos sentiments, notre instinct animal a bel et bien l'air de dominer notre part civilisée. Si non, comment expliquer de telles passions irréfléchies, puis, suivent les déceptions, la haine, la vengeance, la méchanceté; des ressentiments aux instincts bien peu humains et raisonnables.
L'amour n'est plus considéré tel qu'il le devrait, mais devient une orgie de sexe et de sentiments confus et contradictoires; on s'aime, on se trompe, on se déchire, on se hait, on s'aime, on se déchire... Le cercle vicieux de cette génération désenchantée qui ne croit plus à rien.
Même l'amitié, que l'on croyait intouchable face à aussi peut d'Humanité, est une des valeurs qui est la plus atteinte; entre amis désormais, on ne fait plus que se confier, faire confiance, bavasser ou rire (voire même ces notions sont devenues obsolètes), mais on s'embrasse, avec la langue, on baise, avec ou plusieurs amis (plus on est fou plus on rit), on se comporte comme de vrais amants (quand on a pas encore baisé), on fait semblant d'aimer, d'écouter, on fait cocu (quand on a baisé), on ment, on trompe la confiance de l'autre (s'il y en avait une), on crache sur eux, on les rabaisse, on se bat, on insulte, on trahit, on pardonne des fois, on fait pleurer... Bref, tout ce qui n'est, normalement, pas toléré dans le simple domaine de l'amitié, la vraie. On emploie un comportement de véritable animal dans des situations où les sentiments devraient prédominer.
Même dans ce monde sociabilisé, civilisé, tabou-isé, ce type de comportement semble avoir été accepté voire toléré.
Notre génération s'est animalisée pour mieux faire semblant de ne pas être touchée par le monde qui l'entoure et tout ce qui peut l'ébranler; car, tout le monde le sait, les animaux n'ont pas de sentiments.
Mercredi 20 Mai 2009.
